Nés dans les années 60 à Ujjain dans une famille jain, les frères Gundecha figurent sans conteste parmi les plus grands chanteurs de leur génération. Maîtres du dhrupad, Umakant et Ramakant incarnent la longue tradition de la Dagarvanî, à la fois sobre et majestueuse. D’abord emmenés vers la musique par leurs parents, les frères ne se sont plus quittés, choisissant de se former à Bhopal auprès du célèbre Ustad Zia Fariduddin Dagar au chant et du grand joueur de surbahar, Ustad Zia Mohiuddin Dagar. Dans une complicité saisissante, le duo évoque tour à tour, ou ensemble, les grands thèmes poétiques hindi de Tulsidas, Kabir, Padmakar ou Nirala. Les frères font preuve d’une imagination fertile au cours de leurs improvisations, jusqu’à s’affranchir du formalisme rythmique (tal) imposé par le raga. Leur jeune frère, Akhilesh Gundecha, accompagne le récital au tambour pakhawaj. Il a suivi l’enseignement de Pandit Shrikant Mishra et Raja Chatrapati Singh Jundeo. Il a accompagné de nombreux maîtres dhrupad, tels Ustad Zia Fariduddin Dagar, Ustad Fahimuddin Dagar, Pt. Siyaram Tiwari, Shrimati Asgari Bai, Dr. Ritwik Sanyal et Bahauddin Dagar. Akhilesh Gundecha a donné des récitals en solo dans de nombreux festivals et parallèlement, a décroché ses diplômes en musique et en droit. À la suite des frères Dagar, les frères Gundecha ont su amener le dhrupad sur le devant de la scène. Ils donnent des concerts dans le monde entier et ont reçu de nombreuses récompenses. Ils dirigent désomais un institut de dhrupad à Bhopal. Spécificités du dhrupad de la Dagarvanî Le dhrupad de la Dagarvanî déploie longuement durant l'alap (partie chantée sur des syllabes) les intervalles qui séparent les notes du raga, insistant sur les notes importantes et étirant les glissandos qui s'assemblent jusqu’à former une composition musicale liée au raga. Les poèmes chantés, exposés en compagnie du pakhawaj, dépendent structurellement d'un rythme de 12 temps pour le dhrupad ou chautal, 14 temps pour le dhamar, 10 ou 7 temps pour le dhrupad chanté sur un lay (pulsation) rapide.
Site Internet
dhrupad.org
Représentant des Gundecha Brothers en France
Teental - Wakhevich & Co
42 rue de la Servette - 1202 Genève
Suisse
Contact : Igor Wakhevitch (directeur)
Tél/fax : 00 41 227 33 19 61
Mobile (Suisse) : 00 41 797 51 24 74
Mobile (Inde) : 00 91 99 44 20 88 55
Email :
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L’art du khyal et du thumri
Née en 1980, Kaushiki est la fille du célèbre chanteur Hindustani Pandit Ajoy Chakrabarty, incarnant à lui seul le style Patiala (Gharana). Le récit familial veut que Kaushiki ait été capable de chanter dès l’âge de deux ans. Sa mère Chandana Chakrabarty s’impose rapidement comme son premier maître et lui permet d’accompagner son père dans ses tournées internationales avant qu’elle ait soufflé ses dix premières bougies… "Baba (papa) a toujours été davantage un gourou qu’un père pour moi", admet aujourd’hui Kaushiki. Après un passage au Shrutinandan School of Music de Calcutta, la petite prodige rejoint le guru de son père, le légendaire Pandit Gnan Prakash Ghosh. Des années durant, elle s’exerce à raison de six heures par jour. Kaushiki récolte aujourd’hui le fruit de son travail, étant saluée unanimement comme la chanteuse Hindustani la plus prometteuse de sa génération. En réponse à cette ascension fulgurante, son père note simplement que "lorsqu’une fleur éclot, son parfum ne peut être tiré de force : la senteur voyage d’elle-même". Bien que sa renommée soit fondée sur sa maîtrise des deux principaux styles Hindustanis, le khyal et le thumri, la jeune artiste se consacre également à l’étude de la musique Carnatique. Un autre de ses précieux atouts est sans doute la philosophie, discipline pour laquelle elle a obtenu récemment un premier prix universitaire. Outre les très prestigieux concerts donnés à travers le monde (the ITC Sangeet Sammelans en Inde ou bien le Spring Festival of Music en Californie), Kaushiki a produit deux enregistrements solos Footsteps (1998) et A Journey begins (2002). Dernièrement, son album Pure (2004), justement nommé, résulte d’un concert live donné à Londres le 30 août 2003. Soutenue par le bourdon de la tanpura, par un tabla et deux harmoniums (dont l’un joué par son père), Kaushiki manifeste un phrasé unique, une maîtrise parfaite de la respiration et un timbre étonnant de pureté. Sa voix, mélodieuse et souple, est un don des dieux. Ses récitals sont marqués d’une maturité faisant fi de son jeune âge et d’une irrésistible spontanéité. En 2005, elle remporte le BBC Award.
Représentée en France par :
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Musicien versatile, Guillaume Barraud vit entre Paris et Bombay, où il s'impose rapidement comme un concertiste soliste notoire (du récital traditionnel de flûte bansouri) et participe à divers projets de musique world : Foula (pop métissée aux couleurs de l'Inde et de l'Afrique) et Arbols (à l'origine flamenco soufi, avec l'album La Danse du Papillon - 2006), une alchimie où s'exaltent la poésie electrique des balcans et la profondeur de la musique indienne...
A Bombay, on l'a remarqué aux côtés d'Arnab Chakravarty (sarod), Babulal Gandharva (créateur du belabahar), Rakesh Chaurasia (flûte), Ustad Rafat Khan (sitar), Anirban Roy Chowdhury (tabla), et il a accompagné plusieures fois de sa guimbarde carnatique T.S. Nandakumar (mridangam) et son ensemble de percussions du sud de l'Inde...
Multipliant les rencontres, il a aussi joué avec Levent Yildirim (deholla), Debashish Brahmachary (tabla), les compositeurs Yves Mesnil (guitare) et Wassim Soubra (piano), Peter Herbert (contrebasse), avec Manu Eveno (Tryo) au Festival d'été de Québec (édition 2005), et tourné en Turquie avec le guitariste et joueur de saaz Erkan Ogür et le maestro de la darbouka à Istanbul : Ustad Misirli Ahlet (hiver 2005).
Il a récemment participé à la tournée estivale européenne Vertiges (2007) du cinéaste Tony Gatlif (Latcho Drom, Vengo), spectacle gitan qui regroupe plus de trente musiciens et danseurs venus d'Iran, de Syrie, de Roumanie, de France et d'Espagne... Il y jouait notamment en compagnie d'Issam Charifi (Joueur de oud) et de la chanteuse syrienne Samar Boulboul Charifi, de Lucky Losada (cajon) et du danseur flamenco José Maya...
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Shri R. Venkataraman est l'un des meilleurs interprètes de la Saraswati vina en Inde aujourd'hui. Son style est marqué par une technique innovatrice de doigté tout en restant dans la tradition de la musique carnatique. Ainsi il a réussi à allier la modernité de sa technique avec la grammaire de cette musique savante.
Il commence le chant à 4 ans avec son père Rama Subba Sastrigal. A 8 ans, il démarre ses études de vina et devient le disciple du célèbre Padma Bhushan Sangita Kalanidhi Shri K.S. Narayanaswamy. C'est avec ce maître puis avec le grand maître de chant Sangitha Kalanidi Shri Semmangudi Srinivasa Iyer que Shri Venkataraman réalise tout son potentiel.
Maîtrisant ainsi le chant et la vina, Shri Venkataraman cherche à travers son jeu à produire toutes les immenses possibilités de la voix humaine, l’instrument principal de la musique carnatique. Son jeu est caractérisé tant par la puissance et le dynamisme de sa virtuosité que par la tendresse et la douceur de son bhava (expression spirituelle).
Shri R. Venkataraman se produit en concert depuis plus de 50 ans. L'un des plus connus fut le trio de vina, violon et flûte avec Shri Lalgudi Jayaraman et Sangita Kalanidhi Shri N. Ramani. Cet enregistrement est toujours évoqué avec émotion et restera un repère dans l’histoire de la musique carnatique. Il fut réalisé quand Shri Venkataraman n’avait que 18 ans.
Shri Venkataraman a reçu de nombreux prix en reconnaissance de sa contribution à la musique carnatique : le Kerala Sangeetha Nataka Academy award en 1982, le Veena Dhanam Memorial gold medal et Shanmukha Vadivu Award de la Musique Academy de Madras. Plus récemment en 2007 il a été désigné le titre de Veena Vadhana Tatwagna ou Celui qui sait tout sur la vina par la Fondation de la Vina à Delhi. En avril 2008, il a été félicité ainsi que six autres grands maîtres à Bangalore lors de la cérémonie pour commémorer les sapta swaras, ou les sept notes de la gamme.
Passionné par la communication et l’enseignement, il soutient les écoles de musique carnatique à l’étranger. Aujourd’hui il s’engage totalement au développement de l’enseignement de cette musique avec Madhurya en France. Dans ce cadre, il revient régulièrement, au moins deux par an en France, afin de partager sa musique à travers des concerts, des cours et des ateliers de découvert. Il a réalisé avec Madhurya une série de CD en 3 volumes, intitulé Le Chant de la Vina dans lequel plusieurs des modes les plus représentatifs de la musique carnatique sont explorés minutieusement. Une attention toute particulière est donnée aux techniques d’improvisation: l’alapana, le tanam, le niraval et les kalpana swaras.
Sébastien Lacroix et Ajmal Hachemi forment le groupe Sher ki Awaaz. Sébastien, d’origine française, a été initié depuis une dizaine d’années à la musique classique de l’Inde du Nord au sitar, puis à la dilruba, sorte de viole indienne, ainsi qu’aux percussions tablas. Ajmal, d’origine afghane, est un tabliste et percussionniste ayant baigné dans les musiques traditionnelles afghanes et indiennes depuis l’enfance.
La rencontre d'Ajmal et Sébastien par amis interposés a donné naissance à leur ensemble 100% traditionnel indo-afghan. Alors qu’auparavant Sébastien a composé dans de nombreux groupes de la région de Genève à tendance électro-psychédélique, gothique ou ambiant, Ajmal collaborait avec des musiciens pops et folkloriques afghans. C’est alors qu’ils découvrirent leur passion commune pour les musiques électroniques, en réalisant qu’ils ne voulaient en aucun cas renier leurs cultures (originale et d’adoption). La solution était simple, vivre dans son temps, assumer pleinement son identité cyber-ethnique.
L'entente ne fut pas longue à éclore, tant les deux protagonistes partagent un sens du voyage spatio-temporel, et de l'éclatement des frontières réelles pour en redéfinir de plus imaginaires, d'après une nouvelle carte géographique affective.
Sher ki Awaaz en hindi se traduit par "Le Chant du Tigre", ou "La Voix du Fauve". Le bois, le métal, la peau ou la terre des instruments leur semblent aussi primordiaux et naturels que l’énergie électrique associée au silicium des ordinateurs. Les apparences étant trompeuses, ils ont compris que la programmation pouvait être un chant de la nature, et la musique organique une programmation de l’esprit.
Seule l’unité dans la diversité compte, et nos deux protagonistes espèrent bien rester encore longtemps les pieds dans l’argile originelle et la tête dans les tempêtes cosmiques. À l’heure du cyberespace et des voyages tous azimuts, ils nous livrent une continuité positive entre l’héritage ancien, le choix libre de sa culture et le futur.
Masaladosa - Groupe Electro dub
1997 : Le voyage initiatique
Pierre-Jean Duffour se rend pour la première fois en Inde pour étudier le Sitar, instrument phare de la musique classique indienne avec le maître Tarak Nath Mishrah (membre de la plus grande famille de musiciens de la ville de Bénarès).
Pendant 5 ans, parallèlement à l'apprentissage intensif de cet instrument, il compose des premières maquettes de morceaux au moyen d'un studio mobile, au coeur meme de l'Inde millénaire. De ses nombreux voyages vers le continent indien, Pierre-Jean ramène inspirations et mélodies mystiques qu’il décide de métisser avec les tendances électros qui rythment l’occident.
2002 : Création de Masaladosa
De retour en France, 4 musiciens confirmés, également des habitués des voyages (Asie, Afrique, Amérique du Sud) viendront se joindre à l'aventure musicale initiée par Pierre-Jean : Franck Lemoine à la batterie, ancien élève de la Power Drum Tech of London et Brice Duffour à la basse forment la section rythmique drum and Bass du groupe, Nicolas Gerlier est aux percussions ethniques et Reynald Sabatier aux samplers (échantillonneurs).
Au fil des allers-retours, les compositions s’affinent et le groupe trouve sa " couleur "; Masaladosa, du nom d’un plat ndien aux multiples épices, voit alors le jour et les premières maquettes sont diffusées...
2003 : Création de MasalaSound
Premiers concerts à Château-Rouge, au Festival Désensablé et au Festival Hors tribu (Neuchâtel /Suisse), avec la participation exceptionnelle d'un joueur de tablas venut tout spécialement de Bénarès.Très vite, le public semble transcendé par cette musique sans frontières, comme autant d’invitations au voyage.
Masaladosa crée alors son propre label Masalasound et sort la même année un premier Cd Maxi 7 Titres " Baraka ". Diffusé activement par Couleur3 (Suisse) et Radio Néo (Paris), il remportera vite un franc succès auprès du public.
2004 : Le son se propage
Les prestations live du groupe s'affinent également suite à un travail intensif en résidence. Cette année là, Masaladosa relève le défi de concerts de grande envergure lors de prestations très remarquées notamment au festival Lamastrock (Ardèche) aux cotés de Fémi Kuti et de Fred Galliano devant plus de 5000 personnes, et au festival Open Sky (Suisse),
où le groupe se voit programmé en deuxième partie de Max Roméo.
Le travail porte ses fruits et le groupe sort son véritable premier album : "Chill Aum", mi-novembre 2004. Ce cd, lauréat du prix Sacem "aide à l'autoproduction" est réalisé dans des conditions optimales, puisqu’il a été masterisé par Streaky (Asian Dub Foundation, Tribe Called Quest…) dans l’un des meilleurs studios londonien, SoundMasters.
2005 : Retour aux sources
En janvier, Masaladosa prend le large… le groupe se rend en Inde pour un concert exclusif à Pushkar (Rajasthan) au profit des Enfants de la Rue. Des centaines de personnes profiteront de ce concert exceptionnel sur le site du Old Rang Ji Temple, le plus vieux temple de cette ville sacrée. Les indiens sont conquis par ce métissage audacieux : Masaladosa a réussi le pari de lier, par la musique, langage universel, deux cultures du bout du monde. Les médias sont là : le concert est diffusé sur ETV Rajasthan et le groupe interviewé le lendemain dans les studios de Jaipur. Même le magazine "Elle" se fait l'écho de l'évènement !
Pour Masaladosa, ce séjour à Pushkar sera également l'occasion d'une résidence avec le maître incontesté des percussions traditionnelles du rajasthan : Nathu Lal Solinkey. Toujours équipés de leur studio mobile, les musiciens élaborent les nouvelles maquettes de leur prochain album. De retour en Europe, le groupe part sur les routes de France, de Belgique et de Suisse. La notoriété de Masaladosa dépasse désormais les frontières et des projets de collaboration s'élaborent, notamment avec le célèbre DJ anglais Pathaan et son label Stoned Asia Music.
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