S. Saketharaman est depuis quelques années l’un des chanteurs carnatiques les plus remarquables de sa génération, par son approche globale de ce qu’on peut appeler la forte identité de la musique carnatique (mot qui signifie ancien en sanskrit). Il vit et travaille à Bangalore comme ingénieur informaticien, (à l’instar de bien des musiciens indiens ayant un job à côté de leur carrière musicale).
Disciple du grand violoniste Lalgudi Jayaraman, Saketharaman, né en 1982, remporte le Premier Prix du concours de chant de All India Radio décerné pour l’an 2000 et reçoit en 2005 à Madras le Prix de la Music Academy du Meilleur Chanteur de moins de vingt-cinq ans. La solidité de son style éminemment classique et sa maturité qui rappellent les chanteurs d’antan en font l’un des interprètes qui compteront à l’avenir. Saketharama est accompagné par Vittal Ramamoorthy, l’un des meilleurs violonistes actuels par son art de l’accompagnement et par l’un des joueurs de mridangam les plus demandés : Neyveli Narayanan, disciple préféré du légendaire Umayalpuram Sri K.Sivaraman, l’un des trois plus grands mridangistes du siècle dernier.
Fabrice De Graef est l'un des rares flûtistes professionnels de flûte en bambou bansuri et le seul en France. Il est un des très rares a avoir obtenu une bourse du gouvernement indien et a étudier en Inde près de huit ans auprès des meilleurs Maîtres du siècle.
Il a poussé la technique de la flûte en bambou bansuri hors de ses frontières traditionnelles indiennes, et a réussi dans un programme appelé "Birth Of The Jazz Bansuri" a partager des scènes internationales avec des musiciens de Jazz confirmés. Il obtient une réponse de concert en concert de plus en plus enflammée de la part du public.
En 2005 il crée le groupe Samrasa, le premier groupe de Jazz réunissant des musiciens internationalement reconnus dans le monde du Jazz. Le groupe Samrasa se produit des sa création dans des théâtres et des festivals de Jazz dans différents pays d'Europe. Samrasa est composé des meilleurs exposants de la musique de Jazz du moment, a savoir une section rythmique Cubaine mondialement connue. Elle a pour n'en citer qu'un peu, les références de "Tito Puentes", ou du "Buena Vista Social Club" qui a vraiment popularisé le Jazz cubain dans le monde a la suite du film de Wim Wenders, Ry Cooder du même nom. Fabrice est donc a ce jour, un des très rares musicien et sinon le seul au monde a interpréter du Jazz sur cet instrument, qu'il a renommé très justement le Jazz Bansuri.
Fabrice De Graef est aussi un des rares musiciens à jouer les musiques dites celtiques a la flûte en bambou bansuri. Il a été initié très tôt d'abord à la bombarde par son grand-père passionné de musique bretonne, puis a suivi de près la vie de musiciens traditionnels irlandais.
En 2003 il a crée Nasha une formation de musique Fusion réunissant la racine des musiques indiennes et sa contrepartie européenne. Fabrice fait appel aux l'instruments les plus anciens de l'Inde a savoir la flûte et la Jarre et les associe avec les instruments occidentaux basse et guitare. "Par les racines la terre se rejoint". Cette vison provoque la création électrique ou on s'y entend, vraiment la musique Fusion dans ce qu'elle de plus pur. Des Arts anciens qui se rencontrent depuis un temps très jeune de l'Histoire, et pour ainsi célébrer, la diversité de la culture humaine. Sous l'impulsion d'un membre du label Bee Jazz, le groupe est renforcé par Loy Erlich du Hadouk Trio.
Il se produit par ailleurs dans le cadre de la musique classique indienne selon la forme traditionnelle Percussion et Flûte telle qu'elle lui a été transmise par ses professeurs indiens.
En 2006 a l'improviste lors d'un concert, du a un problème technique d'accord sur la percussion, l'idée d'utiliser le Gatham au lieu du tabla est née. L'écoute magique du mariage inédit des sons de ce duo a vu naître le programme " Bamboo And Clay". Le concert notamment du Festival de L'Inde en 2011 a été salué par une ovation générale debout d'un public conquis.
La musique indienne est évidemment empreinte d'une pérenne philosophie de vie et Fabrice s'entache a sa pratique quotidienne dans le monde occidental ou il vit. Les lieux habitant cette qualite d'écoute sont des havres de paix pour cette musique, celle connue sous le nom de "Raga indien".
En 2004 il est invité a jouer dans le magnifique temple du Matri Mandir, en Inde une méditation a la flûte solo, ce récital donna l'enregistrement "Meditation On Five Ragas" qui est reconnu pour son irrésistible communication de relaxation profonde. Les témoignages abondent notamment de professionnels du bien être, (masseurs, thérapeutes, etc..) de clients qui demandent exclusivement cette musique la lors des séances. Un jour ou Fabrice De Graef été invité a se produire en concert pour le conseil municipal de Lille, Martine Aubry lui expliqua que c'est avec ce disque même, qu'elle se réveille tous les matins!
Ce contraste entre Méditation ou Jazz cubain crée un univers qui surprend ou qui rassure… L'originalité exceptionnelle de Fabrice vient de son parcours. Né a Paris d'une mère étudiante a "l'Ecole Normale" de piano classique, puis enfant joueur de bombarde bretonne aux cotes de son grand père passionné de musique bretonne, il entre au conservatoire de Valenciennes dont il serra diplômé pour étudier son le hautbois classique. Cette dualité entre bombarde et hautbois, deviendra un véritable continuum pour le pousser à chercher toujours les liens entre les extrêmes, a réunir ce qui a voulu se séparer, lutter contre les clivages. C'est exactement ce qu'on retrouve aujourd'hui dans sa musique. Un instrument des plus anciens au monde comme la flûte en bambou flirtant au cœur des musiques jeunes et sophistiquées de notre bouillonnante époque.
Cela commence à Anvers, quand Fabrice entreprend son long voyage au cœur des musiques traditionnelles, la ou bouillonne Jazz et sessions irlandaises par ses nombreux résidents irlandais. Il y croise notamment Tommy Keenan. Puis part vivre à Dublin où il travaille quotidiennement pendant six mois avec le blues-man et voix de Lucky Luck Pat Wood. Puis il se fixe en Bretagne ou, quelques années de Fest Noz bretons après, on le retrouve en Inde titulaire d'une bourse gouvernementale. Il se forme à la musique indienne près de huit ans auprès des meilleurs Maîtres a savoir Harri Prasad Chaurasia, Harsh Wardhan et L. Subramaniam.
Fabrice a tourné ou enregistré avec "Future Man Roy Wooten (5 fois Grammys, Bela Fleck…) Miskho (Jhonny Halliday, Obispo, S. Regiani, Barbara…) Soig SIberil, Kristen Nikolas, Jacques Pellen, Alain Genty, Eric Mouquet ( premier francais nominé au Grammys, Deep Forest), et… Loy Erlich (HAdouk Trio)
Fabrice est a ce jour le seul musicien professionnel français de flûte en bambou bansuri, il est le seul au monde a proposer des formations dans des styles aussi varies que sont le Jazz, l'Irlandais et Classique Indien.
Quelques dates
1991 Ecole du Jazz Studio d'Anvers. Fabrice commence a fabriquer ses premières flûtes en bambou. Rencontre avec les sessions qui seront sa vrai Ecole.
1992 Première rencontre avec la légende vivante de la flûte Bansuri a savoir Harri Prasad Chaurasia,
1993 Il déniche "l'instrument parfait" une flûte de 1898 de Burger conique et avec le système Boehm.
1995 Tournée de concerts quotidiens de six mois en Irlande avec un chanteur texan
1996 Années Fest Noz Kern Kristen Nikolas et autres...
1998 La flûte de Burger est cassée et il décide de partir en Inde vivre dans la famille d'un facteur de flûtes en bambou.
2001 Titulaire de la bouse ICCR& MAE
2003 Nasha Celtic Beauties et Nasha avec Alain Genty
2004 Meditation On Five Ragas
2005 Samrasa Quartet
2006 L'association Nasha produit plus 40 événements dans le Nord et pour LIlle3000
2008 Installation dans le Nord de la France
2009 Bamboo And Clay
2010 Nasha Quartet avec Loy Erlich et Jacques Pellen
2011 Birth Of The Jazz Bansuri
Mythique groupe américain de jazz-rock fusion formé au début des années 1970, [[Spyro Gyra]] tient son nom d'une algue qui, comme le dit Wikipedia, "se reproduit, de façon sexuée, en échangeant de l'ADN entre deux cellules". Mais le plus intéressant n'est pas là, mais plutôt dans un extrait de l'album A Foreign Affair, dont est extrait le morceau Khuda dont vous apprécierez certainement la tonalité.
Shahid Parvez, l’un des plus grands sitaristes actuels, n’est autre que le neveu de Vilayat Khan. C’est tout dire. Il a consacré sa vie autant à l’art du sitar qu’au respect total des ragas, dans la plus grande humilité, suivant le style de la gharana d’Etawa (célèbre pour la recherche de la pureté sonore) où il figure à la septième génération. Il met ce style éminemment lyrique au service exclusif des ragas, nous menant par enchantement à en pénétrer les arcanes.
Site officiel shahidparvezkhan.com
Source d'inspiration pour de nombreux musiciens du monde entier (Inde y compris), Deep Forest est l'association de deux musiciens d'un immense talent, [[Éric Mouquet]] et de [[Michel Sanchez]] dont l'histoire mérite une attention particulière. Après avoir emballé la planète entière (oui ENTIERE !!!) avec un premier album éponyme aux sublimissimes senteurs de l'Afrique noires, ils ont poursuivi leur cheminement mélodique vers d'autres contrées pour nous en rapporter des ambiances uniques et intemporelles dont nous extrairerons, en forme d'hommage, ce titre brillant comme la fête des lumières : India.
Le chanteur Ghazal Jagjit Singh que nous avions eu le plaisir d'avoir à Paris en mai 2011 est décédé à Mumbai des suites d'une hémorragie cérébrale dont il avait été opéré fin septembre au Lilavati Hospital. Connu dans le monde entier pour avoir popularisé un style musical jusqu'à lors réservé à une élite, Jagjit Singh s'était imposé grâce des qualités rares de musicien et d'interprète tout au long d'une carrière exceptionnelle de plus d'un demi siècle.
A quelques jours de son concert à l'Alhambra, Susheela Raman s'est confiée à Fabienne Desjardins pour une interview exclusive. Vous retrouverez très vite la transcription de l'interview originale sur couleur-indienne.net et le résumé en français sur indeaparis.com
Coproduction : indeaparis.com, couleur-indiennes.net et Le LoungeTV
Réalisation : Catherine Deylac (Lartsenic)
Son : Roger Granato
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